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Historique de la ligne Maginot

Après la fin de la première guerre mondiale (1914-1918), les pays d’Europe se préparent lentement à une seconde guerre, une sorte de revanche.

 La première guerre mondiale s’était déroulée dans des tranchées, où les soldats vivaient dans la boue, le froid, au milieu des rats et des cadavres de soldats. Pour bénéficier de conditions meilleures, les Français ont voulu préparer une grande ligne de fortifications située le long de la frontière avec l’Allemagne. On pensait que cet ensemble fortifié dissuaderait (empêcherait) toute tentative d’invasion.

Le sénateur André Maginot (originaire de la Meuse, en Lorraine) était ministre de la Guerre. Il défendit ce projet de défense des frontières en 1930. C’est pourquoi il a laissé son nom à ce système de fortification permanente.

Cet ensemble est constituée de gros ouvrages de fortification, enfouis sous la terre. Sur le sol, on ne voit que les organes d’observation et de tir (les canons). Ils sont très dispersés (éloignés) et reliés par des galeries souterraines (des souterrains).

Mais ces fortifications ne se poursuivaient pas le long de la frontière belge jusqu’à la mer du Nord.

La drôle de guerre

La seconde guerre mondiale débute en septembre 1939. Durant huit mois, il ne se passera presque rien ! On a appelé cette période « la drôle de guerre ».

La guerre éclair

Soudain, le 10 mai 1940, l’armée allemande attaque la Belgique et la Hollande. Ces deux petits pays ne peuvent pas résister et sont envahis (occupés) rapidement. Les armées allemandes passent par la Belgique pour pénétrer en France, là où la ligne Maginot n’avait pas été construite !

Les Anglais qui combattaient les Français sont poursuivis et doivent prendre des bateaux à Dunkerque pour rentrer en Angleterre. De nombreux français prennent peur et fuient : c’est l’exode. Les armées allemandes arrivent rapidement à Paris et la France doit demander l’armistice le 21 juin 1940 (ils demandent à arrêter la guerre). Les armées allemandes ont pu envahir la France grâce à des avions et à des chars (des tanks). 

La visite du Hackenberg

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